Versão Inglês

Ano:  1954  Vol. 22   Ed. 4  - Julho - Outubro - ()

Seção: Trabalhos Originais

Páginas: 245 a 260

 

MANIFESTATIONS OTO-RHINO-LARINGOLOGIQUES DES TROUBLES DU MÉTABOLISME DES HYDRATES DE CARBONE (*) - PARTE 1

Autor(es): H. LEICHER (*) - (MAYFNCE)

M, le Président,
Mesdames,
Messieurs,

Puis-je d'abord vous remercier de m'avoir confié la tâche et l'honneur de me charger du rapport sur les manifestations otorhino-laryngologiques des troubles du métabolisme des hydrates de carbone. Le Recteur de l'Université de Mayence (Allemagne) à laquelle j'appartiens, m'a prié de vous transmettre ses salutations les plus cordiales.

J'ai été chargé de vous soumettre um rapport sur les symptômes observés en oto-rhino-laryngològie, dans le cas des troubles, du métabolisme des hydrates de carbone. Mon travail ne se limitera pas seulement au diabète sucré, qui est le trouble le plus important dá métabolisme des hydrates de carbone et à ses symptômes dans l'oreille, le nez et le larynx, mais je vais également vous présenter un rapport sur les interdépendances qui existent en dehors du diabète sucré entre les échanges des hydrates de carbone et l'oreille, le nez et le larynx. En cela j'aurai à considérer les points suivants:

1. Il n'y a pas de cloison étanche entre les échanges physiologiques normaux et pathologiques des hydrates de carbone. Force me sera donc souvent de m'appesantir sur des processus physiologiques.

2. Il n'est pas toujours, possible de considérer le métabolisme des hydrates de carbone pris isolément; il faut souvent se reporter au métabolisme des albumines et des lipides, au système des glandes endocrines et au système neuro-végétatif.

3. Il nous faut également tenir compte qu'il n'existe pas seulement le cas du métabolisme pathologique des hydrates de carbone susceptible de provoquer des modifications et symptômes dans le domaine de la gorge, du nez et de l'oreille, mais aussi l'effet inverse bien que beaucoup plus rare, lorsque des maladies ou irritations de la gorge, du nez et de l'oreille peuvent entrainer des répercussions sur le métabolisme des hydrates de carbone.

A - OREILLES, NEZ ET LARYNX ET LE METABOLISME DES HYDRATES DE CARBONE (À L'EXCLUSION DU DIABÈTE).

Mentionnons tout d'abord deux aspects physiologiques:

I - LES GLUCOSIDES DANS LES ZÔNES AUDITIVES CENTRALES DU CERVEAU PENDANT LACTE AUDITIF

Les glucosides sont des composés de sucre avec une autre particule moléculaire. De multiples recherches nous ont appris que la teneur en glucosides varie dans les cellules sensorielles pendant l'activité des ces dernières. C'est ainsi que SCULLICA a pu prouver chez les rats une concentration augmentée de glucosides dans les sphères centrales de la vision et des lobes occipitaux du cerveau après l'élimination de la fonction visuelle c'est à dire plus forte que pendant l'exitation des yeux. De són côté l'Italien BARBERA (1950) a procédé à des études correspondantes dans les domaines des zônes auditives corticales. Procédant à l'élimination de la fonction auditive par destruction chirurgicale des labyrinthes chez 5 chiens qu'il tua 6 jours après, il détermina la teneur globale en glucosides dans les zônes, auditives corticales. La même expérience a été faite sur 5 chiens dont I'ouïe avait été maintenue intacte. Chez les chiens dont avait coupé les labyrinthes la teneur en glucosides des zônes auditives corticales était de 378-434 mg%, moyenne 403 mg% contre 270-340 mg%, moyenne 292 mg%, chez les bêtes normales. L'élimination des labyrinthes avait donc provoqué une augmentation sensible des glucosides dans les zônes auditives centrales. II serait maintenant intéressant d'observer si à l'élimination d'un seul labyrinthe l'augmentation des glucosides se révèlerait être sensiblement supérieure dans la sphére auditive opposée.

II - INFLUENCE DE L'EXCITATION DU LABYRINTHE SUR LE SYSTÈME NEURO-VÊGÉTATIF ET LA TENEUR EN SUCRE DU SANG

Nous savons que par l'excitation du Nerf vestibulaire on peut déclancher, tout-à-fait régulièrement de nombreuses réactions végétatives et qu'inversement les fonctions de l'oreille interne (équilibre et audition) réagissent aux dérèglements du système neuro-végétatif [DEMETRIADES et SPIEGEL (1923/24), F. KOBRAK (1928, 1951/53), DE CRINIS et UNTERBERGER (1929), H. LEICHER (1931), M. ARSLAN (1939), STREIFF, MONTANDON et MONNIER (1942), MIES (1947, 1953) etc.). Comme le dosage du sucre sanguin rentre égglement dans les réactions végétatives, force nous est de répondre à deux questions: 1.º) Est-ce possible de provoquer une modification dans la teneur en sucre du sang par excitation du Nerf vestibulaire (par le moyen du système neuro-végétatif)? 2.º) Existe-t-il des maladies des oreilles, du nez et du larynx accompagnées de symptômes de dystonie végétative et d'un dosage anormal du sucie sanguin par voie de conséquence? MIES a répondu à la première de ces questions. Il a découvert chez le lapin, après excitation du labyrinthe par rotation, une augmentation régulière du sucre sanguin; chez l'homme, sur 500 personnes bien portantes de 20 à 26 ans, les réactions ont été quelque peu différentes: si la teneur en sucre du sang était en dessous de 95 mg% avant l'excitation du labyrinthe, l'excitation provoquait (comme chez le lapin) une augmentation de la teneur en sucre, mais si cette teneur dépassait 105 mg% l'excitation du labyrinthe provoquait un abaissement de la teneur en sucre du sang et dans le cas situés entre 95 et 105 mg% résultats ont été variables.

III - LA RÉGULATION GLUCIDIQUE ANORMALE, SYMPTHÔME DE DYSTONIE VÈGÉTATIVE ET D'ALLERGIE DANE CERTAINES MALADIES DES OREILLES, DU NEZ ET DES FOSSES NASALES

L'influence du système neuro-végétatif sur le sucre sanguin est bien connue depuis longtemps (M. ROSENBERG, W. B. MEYER, P. SPIRO, H. LEICHER etc.). Si l'on procède à des contrôles du sucre du sang à intervalles définis après injection de suprarénine, d'insuline ou de dextrose, les courbes glycémiques sont différentes dans ces épreuves fonctionnelles chez les individus sains et chez les individus qui présentent de l'hyper ou de l'hypotonie sympathique ou de l'hypertonie parasympathique ou de l'ataxie végétative (B. BIRKMAYER et W. WINKLER).

Lè comportement de la glycémie a été controlé:

a) après administration bucale de 50 grs. de glucose dans 250 cm3 de thé absorbé à jeún. Normalement le sucre sanguin atteint après 30-45 (60) min, une pointo e 150-170 (-180) mg%, retombe au bout de 2 hrs. (tout au plus après 2 1/2 hrs.) à son niveau initial, descend souvent encore au-dessous (phase secondaire hypoglycémique, effet de la contre-régulation) pour revenir après 4-6 hrs. à sa valeur initiale. S'écartant de ce comportement habituel la valeur glycémique peut parfois s'élever en 30 min. à 170 mg%, n'atteindre le niveau maximum qu'au bout de 1 1/2 hrs. (poussée retardée) à moins que la valeur maxima ne se maintienne un certain temps à un niveau approximativement uniforme (plafonnement) ou qu'alots le sucre sanguin en but à une régression retardée met de 3 à 4 heures et même davantage pour retrouver sa valeur normale.

b) après double épreuve fonctionnelle de resp. 50 grs. de glucose (StaubTraugott): faire prendre 90 min après l'administration de la première dose de glycose ou après le dépassement de la courbe maxima, encore 50 autres grammes de glucose. Dans un organisme sain ceci a pour effet de ne pas provoquer de nouvelle poussée du sucre sanguin tandis qu'en présence d'une régulation troublé on constate une nouvelle montée glycémique.

c) après injection intraveineuse de glucose (0,5 g de glucose par kg/poids du corps dans une solution à 20%): dans la normale le sucre sanguin monte après 30-45 min à 200-250 mg% à l'application de cette méthode, pour tomber, après 120 min à des valeurs en-dessous de la normale.

d) après injection intraveineuse d'insuline (1 Unité par 6,5 kgs/poids du corps): normalement le sucre sanguin tombe immédiatement pour remonter après 30 à -60 min à sa valeur normale. En présence d'une régulation troublée la chute glycémique peut être si rapide et si importante qu'il s'en suit un choc hypoglycémique. Une recrudescence fortement retardée (sympthôme de la contre-régulation) est en outre souvent observée. En d'autres cas l'injection de l'insuline a pour effet de provoquer une poussée immédiate et très nette du sucre sanguin au lieu de la régression attendue (effet paradoxal de l'insuline).

e) après injection soas-cutanée de 0,7-1.00 mg de suprarénine (suivant poids du corps) ou après injection intraveineuse trés lente (en 7 min!) de 0,2 mg de suprarénine dans 3,5 cm3 de solution de NaCl (0,9%). Nous n'attirerons pas assez l'attention sur le danger que présente l'injection dun (1) mg d'adrénaline dans la veine, méthode supposée à A. WITHALM ! Le sucre sanguin atteint dans la normale sa valeur maxima (150-180 mg%) déjà au bout de 15-30 min, retombe après 60 min sous sa valeur initiale pour remonter à nouveau à sa valeur normale. Le sympthôme d'une régulation glycémique troublée se manifeste soit dans l'absence d'une réaction vers le haut des valeurs du sucre sanguin (type hyporégulateur) ou parfois dans une régression de ces valeurs mêmes (effet paradoxal de la suprarénine) ou encore en ce que la teneur en glucose augmente de façon à dépasser três fortement la valeur limite normale de 180 mg% (type hyperrégulateur).

Selon BIRKMAYER et WINKLER les diverses formes de dystonie végétative du métabolisme des hydrates de carbone se différencient comme suit:

L' "hypertonie sympathique" révèle habituellement le type hyperrégulateur: après injection de supréranine et à l'épreuve fonctionnelle au moyen de glucose, la courbe du sucre sanguin dessine une ascension rapide à la verticale ou alors il se manifeste parfois une hauteur anormale de la valeur maxima glycémique, dans d' autres cas la contre-régulation retardée fait apparaitre un plafonnement de la courbe glycémique ou encore en présence d'une contrerégulation manifestement faible, une hypoglycémie secondaire à peine sensible quand celle-ci ne fait même entièrement défaut.

L' "hypotonie sympathique" est, avec d'autres sympthômes, caractéristique d'un effet trop faible de la suprarénine ou d'une réaction paradoxale de la suprarénine. Les réactions restent faibles également à l'épreuve fonctionnelle, au moyen de glucose.

L' "hypertonie parasympathìque" est caractérisée par une faible teneur glycémique, une recrudescence ralentie du sucre après injection de suprarénine mais égalment parfois par des valeurs maxima de sucre sanguin relativement élevées, et encore par une forte baisse contre-régulatrice (forte hypoglycémie secondaire). A l'épreuve fonctionnelle le sucre sanguin réagit souvent que três peu vers le haut mais subi alors également une forte réaction secondaire hypoglycémique. Chez les malades traités par injection d'insuline la baisse du sucre du sang est très faible à moins qu'ils présentent une courbe glycémique paradoxale.

A part ces trois syndromes typiques (l'hypertonie sympathique et parasympathique et l'hypotonie sympathique) il est encore des dystonies végétatives non caractérisées et accompagnées de contrerégulation débordantes et que l'on peut désigner par "dissociation végétative" (BIRKMAYER) ou par "ataxie végétative".

Des réactions glycémiques anormales ont été trouvées (en relation avec d'autres réactions végétatives):

1) dans la maladie de Ménière.

2) dans les rhinites allergiques, pas seulement dans les rhumes de foin mais aussi dans les rhinites vaso-mostrices qui ne sont pas provoquées par des pollens d'herbacées, et dans quelques sinusites allergiques non purulentes.

3) dans certains cas d' otospongiose. Ad 1. - Les symptômes fréquemment relevés dans la maladie de Ménière, laissent conclurent ou à des troubles d'équilibre du système neuro-végétatif ou à des manifestations allergiques (F. KOBRAK 1928; H. LEICHER 1931; K. VOGEL 1931; MORITZ e.a). De même l'interruption du ganglion sympathique (-stellatum-) pratiquée depuis peu, avec succés dans certains cas, confirmerait cette thèse. Dans son manuel sur I'otologie (1952), E. LÜSCHER donne à entendre que "les malades de la maladie de Ménière présentent en général une instabilité du système neuro-végétatif prononcée et penchent de ce fait aux spasmes vasculaires, aux déplacements localisés des eaux, à des manifestations ioniennes, et à des troubles de perméabilité. S'expliquant par ses relations avec les manifestations d'ordre allergique telles que rhumes des foins, urticaires etc., et avec lesquelles elle alterne parfois, la maladie de Ménière est selon cette nouvelle conception, en tout cas très fréquemment, une des perturbations fonctionnelles de la dystonie végétativé,"

II n'est donc pas pour étonner que dans la maladie de Ménière la réactiom du sucre du sang est anormale. Les premiers rapports sur des cas de ce genre ont été publiés en 1931. Une méthode plus apropriée nous a permis entretemps de passer à l'examen d'autres cas, 46 au total. 16 seulement sur ces 46 malades (soit env. 1/3) atteints du syndrome de Ménière présentaient une réaction glycémique normale. Dans 30 cas la réaction du sucre sanguin était anormale et se rangeait pour la pluspart dans la catégorie de l'hypertonie parasympathique, d'autres dans celle du type hypertonie sympathique et d'aucuns dans l'"ataxie végétative".

Ad 2. - Les mêmes constatations ont été faites pour ce qui est de la rhinite allergique et de l'ïnflammatión allergique des fosses nasales. Indiquant la même provenance les courbes du sucre sanguin présentaient également ici et ce dans la majorité des cas le type de l'hypertonie parasympathique qu'accompagnaient diverses autres réactions végétatives (augmentation du quotient calcium-potassium, tensio-réaction vagotoniée, excrétion modifiée du calcium dans les urines, éosinophilie). Les recherches de C. R. GRIEBEL (1935) sur l'influence de la colloidoclasie et de l'allergie sur le sucre du sang, confirmèrent de bonne façon ces diagnostiques (1928 & 1930).

En injectant journellement d'infimes quantités de lait et d'écaille chevaline à des lapins les rendant ainsi allergiques, la courbe glycémique s'élève à l'injection intraveineuse de glucose (1 g par kg/poids de l'animal), bien plus haut et redescend bien plus lentement chez les animaux "sensibilisés" que chez l'animal normal.

Ad 3. - Dans le 1/3 des cas d'oto spongiose traités il a été constaté une réaction anormale glycémique (1928, 1931 et études plus récentes) de l'ordre de l'hypertonie sympathique pour la plus grande part. Toutefois de très nets symptômes d'hypertonie parasympathique furent relevés chez un certain nombre de malades.

De fréquems symptômes de dystonie végétative, en particulier du type de l'hypertonie sympathique (reconnaissable à la courbe anormale glycémique après des injections d'adrénaline ou d'insuline) ont été établis également dans des cas d'osospongiose par H. JACOBI (1954). Le même encore a pu constater qu'après la fenestration du labyrynythe, les sensations de vertige et les troubles d'équilibre sont plus fréquents et plus durables chez de tels malades que chez les personnes au système neuro-végétatif normal.

II apparait interessant de signaler dans ce domaine que WINKLER et BIRKMAYER attirent I'attention sur deux autres symptômes de l'hypertonie sympathique: soit sur la diminution de la cholestérine dans le sang et sur le déplacement du quotient des globulines-albumines, en faveur des globulines. Les mêmes modifications ont été observées également dans l'otospongiose (BERBERICH, M. STERN, LEICHER). Cette augmentation relative des globulines confirme en soi l'amoindrissement (faible) du calcium du sang constaté dans les cas d'otospongiose (LEICHER), la teneur en calcium des globulines augmentées n'étant que de moitié de celle des albumines (CSAPO & FAUBL). Nous obtenons ainsi une image uniforme: la diminution du calcium dans le sang et de la cholestérine, l'augmentation relative des globulines et les réactions anormales du sucre sanguin sont duns les cas d'o'tospongiose les symptômes d'une dystonie végétative.

IV - LES TROUBLES DU SYSTÈME PITUITAIRE-DIENCÉPHALIQUE, CAUSE D'UNE RÉGULATION GLYCÉMIQUE ANORMALE DANS CERTAINS CAS D'OZÈNE

Participent pour une grande part au maintien du taux glycémique (80-120 mg%): les ilots de Langerhans, le foie, l'appareil neuro-central de régulation du métabolisme des hydrates de carbone (système pituitairediencéphalique) dirigé pour l'essentiel par le système neuro-végétatif ainsi que les glandes endocrines (glande pituitaire, glandes surrenales, glande thyréoïde). Il va donc de soi que la régulation glycémique est soumise à l'influence aussi bien de troubles pituitaire-diencéphaliques qu'à celle des troubles du système neuro-végétatif.

De la description des relations existants entre les troubles, pituitaires-hypothalamiques et I'ozène, nous sommes redevables en premier à A. MIEHLKE et R. DIEPEN. Certains cas d'ozène laissent conclure des affections de la glande pituitaire et de l'hypothalame: troubles de la fonction sexuelle, adipose ou maigreur exceptionnelle, modification dans le rythme sommeil et veille, troubles des métabolismes, minéral, hydrogénique et des hydrates de carbòne, etc. Ne pouvant nous laisser entrainer à décrire ici toutes les manifestations des affections du système pituitaire-diencéphalique, nous nous limiterons à la description des symptômes relatifs au métabolisme des hydrates de carbone.

A l'épreuve fonctionelle par la glucose ou après injection de suprarénine et d'insuline, certains malades atteints d'ozène présentent, entre d'autres symptômes de máladie du système pituitairehypotalamique, une régulation anormale du sucre sanguin; c'est ainsi que p. ex. se manifeste à l'application du procédé de STAUBTRAUGOTT une forte poussée glycémique après l'administration de la seconde dose de glucose (fig. 1), ou un effet suprarénineinsuline paradoxal (fig. 2 et 3) ou encore une forte commotion hypoglycémique après injection d'insuline.


Fig. 1 - Ascension pathologique ie la courbe du sucre sanguin après la seconde dose de glucose,
chez un malade souffrante d'ozène (sélon Miehlke).



Fig. 2 - Effet paradoxal de Suprarenine chez une malade souffrante d'ozéne (selon Miehlke).



Fig. 3 - Effet paradoxal d'insuline chez une malade souffrante d'ozène (selon Miehlke):


MIEHLKE, se basant sur ce que dans certains cas les symptômes pituitaires-hypothalamiques se déclarent avant l'apparition de l'ozène même, donne la primière aux troubles du système pituitaire-hypoyhalamique. Il apparait évident que certains facteurs constitutionnels, ainsi que par ailleur certains dommages externes (traumatismes du cerveau, dystrophies, ( ...insultes psychiques) jouent un rôle concommitant dans l'avènement de certains cas d'ozène.

Les directives suivantes sont à observer dans le traitement de l'ozéne présentant des symptômes pituitaires-hypothalamiques:

1. stimulation du lôbe pituitaire antérieur et du système diencéphalique au moyen de vitamines E (Tocopharol-alphá).

2. substitution de l'hormone gonadotrope du lôbe pituitaire antérieur, produit en quantité insuffisante.

MIEHLKE recommande dans les cri légers de la vitamine E seule en dose journalière de 30 mg par voie orale pendant plusieurs semaines ou mois ne devant pas dépasser (au total) 5 à 6 grammes; dans les cas graves eu outre: injections d'hormone gonadotrope du lôbe pituitaire antérieur, 2 fois par semaine: 1000-5000 Unités Internationales en 10 injections notemment, puis 15 jours de pause suivie de 10 nouvelles injections.

A ce traitement le mieux ne se manifeste non seulement en ce qui concerne l'ozène mais également les réactions se rapprochent de nouveau de la norme à l'épreuve fonctionnelle du métabolisme des hydrates de carbone.

V - HYPOGLYCÉMIE ET FONTE GLYCÉMIQUE DANS VOREILLE INTERNE

La matière glycogène, polysaccharide composé de molécules de glucose, est I'appelation donnée à l'accumulation des hydrates de carbone dans l'organisme animal ("amidon animal"). Sont à considérer comme les dépositaires principaux de la matière glycogène le foie et les muscles. Apparaissant, en tant qu'élément nutritif et dispensateur d'énergie d'assimilation facile, également dans presque toutes les autres cellules de l'organisme, on est porté à supposer au glycogène une fonction importante dans le métabolisme cellulaire.

De la connaissance de l'existence et de la répartition de la matière glycogène dans I'organe de l'ouïe nous sommes principalement redevables aux Japonais T. WATANABE (1924) et H. TANAKA (1929). Leurs expérimentations ont été faites sur des cobayes, mais aussi sur des rats ou lapins. La détermination exacte de la matière glycogène dans l'oreille interne est dépendante de 3 facteurs préalables:

1. Le choix d'une méthode fixatrice appropriée. TANAKA recommande comme moyen de fixation: alcool pur + formaline (35 %) à parts égales. Au liquide fixateur on choisira comme voie d'infiltration dans l'oreille interne le sommet du colimaçon dilaté et le canal semi-circulaire supérieur dilaté. La fixation se continuera 24 heures après pendant 7 jours dais de l'alcool pur à renouveller journellement. La décalcification à même l'acide nitrique et alcool ne se fera qu'après que la préparation aura séjourné 4 semaines dans de la celloidine (1-6%).

2. Après la pigmentation hématoxylinique de la préparation, il faudra veiller à ce que la, coloration soit continuée pendant un temps assez long (70-50 min.), dans une solution de BEST.

3. La fixation devra suivre immédiatement la décaption de la bête, après la mort de la matière glycogène étant sournise à une rapide autolyse et disparait de maintes cellules de l'oreille interne déjà 30 min. post-mortem.

L'influence de la faim sur la répartition de la matière glycogène dans l'oreille interne a donné lieu, suivant les expérimentations sur des cobayes par TANAKA, aux constations suivantes

1. - Chez les animaux ayant perdu de 1/6 à 1/5 de leur poids après déjà un court laps de temps de jeune (24 heures), la diminution du glycogène est simplement minime dans les cellules de l'organe de Corti, des cristae ampullarum, des maculae utriculi et sacculi, dans les cellules du ganglion spirale et vestibulaire ainsi que dans le reste du labyrinthe tandis que les dépôts de glycogène dans le foie et les muscles sont déjà nettement réduits à ce moment.

2. - Chez les animaux privés de nourriture pendant 3 x 24 heures et dont le poid avait diminué à la suite de presque 1/3, la matière glycogène des cellules de I'organe de Corti et des cellules capillaires du vestibule n'était que légèrement amoindrie, dans les cellules nerveuses du ganglion spirale et vestibulaire (ainsi que dans les cellules du périoste et de la moelle des os de l'organe de l'ouie) la fonte glycémique était par contre d'importance.

Duránt I'état de jeúne la matière glycogène se maintient donc un temps apparement long dans les cellules constituant les aboutissements sensoriels de l'organe de l'ouïe et de l'organ de l'équilibre pour dispara?tre presqu'entièrement dans les cellules du ganglion spirale et vestibulaire. La matiëre glycogène resp. la glucose étant d'importance vitale pour la fonction normale de chaque cellule, l'importante fonte glycémique dans les grandes cellules du ganglion cochléaire et vestibulaire ne peut laisser indifférent. La question, suivante serait dons matière à discussion à savoir: si la surdite de l'oreille interne observée et décrite par SCHUBERT, UDO ESCH, GREIFENSTEIN, KRASSNIG et PILGRAMM e. a., et constatée dans les cas de dystrophie famélique, ainsi que les dommages vestibulaires décrits par SCHUBERT, n'étaient également à reconduire à la fonte glycèmique dans les ganglions nerveux cochléaires et vestibulaires. Dans les dystrophies faméliques la surdité relative de l'oreille interne et les dommages vestibulaires ont été jusqu'à présent attribués exclusivement ou en grand partiè au manque d'albumine dans la nourriture. Ce qui est certain c'est que I'oedëme famélique est en première ligne une suite de l'hypoprotéinémie. Pour SCHUBERT la cause de la surdité de l'oreille interne, et en analogie aves l'óedème famélique du visage, du ventre e des jámbes, est à rechercher dans un oedème du labyrinthe; ESCH de son côte émet que des manifestations de renflement des moelles nerveuses conduisent à des dommages des nerfs cochléaires. Ces modifications n'ont pourtant pas été, jusqu'à présent, détérminées ni à l'examen histologique ni à l'experiénce animale. Par contre la fonte conséquente glycémique dans les ganglions cochléaires et vestibulaires nerveux pendant l'état de jeúne a été contrôlée histo-chimiquèment.

II est par ailleur à considerer que presque tous les malades d'inanition présentent une diminution des valeurs glycémiques. "Les chocs hypoglycémiques, dont la supression exige l'administration de fortes doses de sucre - les dépôts de matiëre glycogène étant entièrement épuisés - surviennent spontanément ou après des éfforts physiques relativement faibles surtout chez les hydropiques; il s'y greffe de plus une hyperfonction relative du pancréas ainsi qu'une insuffisance de fonctionnemenrt des glandes contre-régulatrices" (Reinwein). Il est certes mal indiqué de vouloir considérer la dstrophie famélique et la surdité de I'oreille interne consécutive à la dystrophie famélique trop unilatéralement au point de vue d'une alimentation pauvre en albumine. Le métabolisme des hydrates de carbone troublé y joue également son rôle.

Les observations faites dans ce domaine par PILGRAMM pendant 4 ans de captivité passés duns une infirmerie et les symptômes relévés chez env. 4000 soldats atteints de dystrophie famélique, sembleraient de même indiquer dans ce sens: "Il s'agissait d'hommes jeunes de 19 à 45 ans au poids variant entre 43 et 55 kgs., parmi eux toutefois quelques uns avec un poids normal. La pression artérielle était en général de 85/45 en moyenne; la teneur en hémoglobine de 50 à 70 %". "Cétait toujours vers la fin de I'hiver que les prissionniers venaient, en nombre, se plaindre à l'infirmerie de bourdonnements d'oreilles irritants". "Ils présentaient, malgré les tympans normaux et des trompes avec une bonne perméabilité à l'air, une surdité légère de L'orville interne ainsi qu'une baisse très nette avec c-5." Les symptômes disparaissaient en général sensiblement avec la venue de l'été après qu'il avait été servi aux malades plusieurs repas à I'oseille ou d'orties malgré que l'état général, du point de vue de la sousalimentation, ne s'était pas amélioré." PILGRAMM lui-même tomba malade pendam: l'hiver 1947-48 souffrant de violents bourdonnements d'oreille accompagnés de surdité relative de l'oreille interne malgré qu'il disposait d'assez de "poly" vitamines et que le Cébion et l'huile de foie de morue ne lui manquaient pas. Ce n'est que vers l'entrée de l'été que les bourdonnements cessèrent. Certains des malades eu observations n'ayant pas plus manqué de conserves de viande, PILGRAMM se croit autorisé à avancer que la surdité relative de l'orêille intérne serait due, lors de dystrophie famélique, moins à la sons-alimentation quantitative que qualitative.

II faut également faire entrer en compte que I'alimentation reçué par le gens présentant des oedëmes faméliques, n'était non seulement pauvre en albumine mais pauvre également en hydrátes de carbone riches en calories. Et ce sont justement ces hydrates de carbone riches en calories (sucre, pain, pomme de terre, pâtes), qui manquaient dans cette alimentation. La formation par l'albumine de la glycose vitale (appelée "néo genèse glycémique) étant rendue impossible, le déficit, combiné, des albumines et des hydrates de carbone dans la nourriture se révèle particulièrement néfaste (également en ce qui concerne la teneur en matiëré glycogène des cellules du ganglion et vestibulaire). L'impossibilité de la formation de la glucose par l'albumine est dué non seulement à I'épuisement des dépôts suite à la distrophie famélique mais en principal à l'atrophie prémature de la glande pituitaire par l'état de jeúne - fait connu par les experiénces anatomiques-pathologiques. L'atrophie de la glande pituitaire entraine aussi l'extinction de la sécretion du lobe antérieur de cette glande, sécretion que les experiénces de HOUSSAY révèle d'une importance primordiale pour la néo genèse glycémique. Egalement SELYE a pu établir que la formation des corticoïdes glycémiques, générateurs du sucre par l'albumine, cessait dans I'écorce de la surrénale après la suppression de la glande pituitaire.

A l'état du jeúne l'"équilibre" du système glandulaire endocrine est troublé. Nous avons déjà relaté de I'hyperfonctionnement du pancréas Langerhansien relatif ainsi que de l'hypofonctionnement des glandes de contre-régulation. A l'état de jeime la production d'insuline est dons relativement trop forte. "Une surabondance dans la production d'insuline empêche toutefois la transformation de la matière glycogène en glucose. Il s'en suit de graves troubles dans l'alimentation du systëme nerveux". (H. HOFF, O. POETZL et H. STROTZKA). Nous savons par les experiénces de TANAKA sur les cochons d'Inde que la matière glycogène se réduit dans le labyrinthe "in toto", à I'injection d'insuline. Cette fonte glycémique e st certainement en relation avec l'acidose famélique. Les corps acétoniques procrées par la ß-oxydation des acides lipides sont augmentés à l'état de jeúne (d'oú l'odeur acétonée de l'haleine). L'acidose ainsi crée provoque la décomposition de la matière glycémique.

La fonte glycémigue est la plus forte dans les cellules nerveuses du ganglion spirale et dans les cellules capillaires de la crête acoustique. La matière glycogène, si importante pour le fonetionnement vital des cellules diminue à I'injection d'insuline três nettement également dans le ganglion vestibulaire, dans I'organe de Corti, dans la raie vasculaire et dans la macula acustica. Ces constations, histologiquement prouvées, me paraissent concurrement avec certains symptômes de déficience alimentaire de l'appareil cochléaire et vestibulaire (faible réflexe coehléo-auriculaire, déficience de la réaction du mouvement progressif, déficience du réflexe de posture du labyrinthe et du nystagmus secondaire rotatif), plus importantes pour l'explication de la surdité de I'oreille interne et des occasionnels troubles vestibulaires dans la dystrophie famélique que l'existence d'un oedème labyrintique hypothétique mais non prouvé jusqu'à présent et supposé en analogie avec l'oedème famélique.

Mentionnons finalement que l'apparition d'une surdité relative de I'oreille interne dans la dystrophie famélique est peut-être imputable à un manque de vitamine 131 et de vitamine B2 (ESCH) dans le sens de la pellagre que l'on observe três souvent dans le cas de sous-alimentation chronique.

En résurné, et si, comme il est probable, plusieurs facteurs sònt lors de dystrophie famélique (manque en albumine et d'hydrates à la base de l'avènement de la surdité relative de l'oreille interne de carbonè dans la nourriture, manque de vitamines B1 et B2), il peut être dit que le métabolisme des hydrates de carbone est celui d'entre ces facteurs auquel on accorda jusqu'à présent trop peu d'attention.

Il va s'en dire que s'il est prouvé que hypoglycémie presque régulièrement observée dans les états faméliques exerce réellement une influence sur l'avènement de la surdité dans l'oreille interne ainsi que sur les troubles occasionnels vestibulaires, des troubles du même ordre devraient également se trouver chez les hypoglycémies reposant sur une genèse différente. Ceci est éffectivement le cas. C'est ainsi qu'il nous a été donné d'observer chez un malade agé de 38 ans et présentant une hypoglycémie de 52 mg% et lequel était sujet à de fréquentes attaques hypoglycémiques, une surdité relative spécifiquement nerveuse - à l'audiogramme ainsi qu'occasionnellement également un nystagmus spontànné. Il a été procédé chez ce malade, dans la famille duquel il n'a pu être relevé aucun cas de surdité relative, à la suppression d'un adénome pancréatique. Des adénomes à l'existence prouvée et lesquels se signalaient en partie par une três forte diminution des valeurs du sucre sanguin, on été décrits également par d'autres auteurs (HÖFER, GUTTMANN et SANDS, SCHNETZ) comme présentant occasionnellement ou un "nystagmus spontanné" ou des "troubles phonétiques, visuels, auditifs et de coordination".

Le fait que l'hypoglycémie ne se manifeste le plus souvent que de façon paroxystique et qu'elle n'est que rarement permanente, explique que les troubles auditifs et d'équilibre dans les cas de l'adénorne pancréasien n'apparaissent qu'irrégulièrement.

Des hallucinations de l'òuïe et des sensations dans l'appareil vestibulaire (vertiges, impressions de chute ou d'ascension) (DE MORSIER et BERSOT), ont été observées aussi à l'application du "choc par l'insuline", introduit par SAKEL dans le traitement de la schizophrénie et qui provoque également une hypoglycémie três intense quoique passagère. De son côté J. A. HARRILL trouva três fréquemment chez des malades présentant des hypoglycémies de genèse diverse, des vertiges et des maux de tête.

Le système nerveux central (à l'inclusion des cellules du ganglion spirale et vestibulaire) puise ses besoins en énergie exclusivement de l'oxydation des hydrates de carbone (H. HOFF, 0. POETZL, H. STROTZKA) et l'aspect syndrome de l'hypoglycémie s'identifie ainsi três amplement avec celui de l'anoxie et de I'anoxèmie (GELLHORN). Des troubles auditifs et de l'équilibre peuvent être également observés dans les cas d'anoxémie, p. ex. lors d'empoisonnernent au CO.

VI - MÉTABOLISME DES HYDRATES DE CARBONE DANS LA CELLULE CANCÉREUSE

Alors que les cellules normales tirent l'énergie nécessaire à leur croissance et à leur fonctionnement des-processus d'oxydation, le métabolisme des cellules du carcinome sont caractérisées par des oxydatlons incomplètes. Les cellules cancéreuses sont à mêmé de subsister même lorsqu'elles sont privées d'oxygëne de façon permanente (anaérobie) et pour cela de tirer I'énergie dont elles ont besoin exclusivement de la décomposition des sucres, donc de la fermentation (WARBURG). Cette transformation du métabolisme des hydrates de carbone n'est pas spécifique à la cellule cancéreuse, mais se produit aussi, bien qu'à un moindre degré, dans des tissus offrant des lésions et, ce qui est remarquable aussi, dans les hypertrophies des amygdales.

Le fonctionnement chimique du sang a: une importance particulière dans la formation et la résorption des tumeurs. En cela les proportions de cholestérine, de glucose et des phosphates dans le sang ont un rôle important (E. LEUPOLD).


VII - MÉTABOLISME DES HYDRATES DE CARBONE , DES AMYGDALES ET INFLUENCE DES AMYGDALES SUR L'ASSIMILATION DES AMYLACÉS

E. LOSCHER de Berne a fait en 1926 un rapport sur des études du métabolisme, pratiquées sur des tissus maintenus en vie a"amygdales humaines, d'aprés la méthode de WARBURG. Il a défini la consommation d'oxygène dans le cas d'amygdales normales et d'amygdales hypetrophiées ainsi que la formation d'acide lactique en partant de sucre (glucolyse). Dans le cas d'amygdales hypertrophiées (sans manifestations inflammatoires aigües), il a découvert une glucolyse nettement plus forte que pour les amygdales normales qui sont le siège de la plus forte glucolyse parmi tous les tissus sains du corps humain. Une amygdale hypertrophiée peut produire jusqu'à 6 % de son poids d'acide lactique par heure.
D'autres auteurs ont également fait des recherches sur l'influence des amygdales dans l'assimilation des amylacés dans la bouche. Les résultats de ces recherches peuvent en gros êtré résumés comme suit:

1. Les amygdales palatines et pharyngiens ainsi que les lymphocites émigrants contiennent d'après LOSCHER un ferment glucolytique actif,et d'après EIGLER simplement une amylase à faible action.

2. Après l'ablation des amygdales, dans la plupart des cas, l'effet de diastase de la salive est diminué pendant environ 4 semaines (EIGLER, MICHEL, PANSE).

3. SERCER et RUZDIC ont même trouvé dans le sang un effet de diastase nettement affaibli pendant 7 à 8 jours après l'ablation d'amygdales saines.

VIII - HOÏZMONES DE L'ÊCORCE DE LA SURRÉNALE ET DU LOBE ANTÉRIEURE DE L'HYPOPHYSE. - MÉTABOLISME

DES HYDRATES DE CARBONE. - MALADIES DE L'OREILLE, DU NEZ ET DU LARYNX

Les glucocorticoides sont des hormones de l'écorce de la surrénale que produisent une glucogénèse c'est-à-dire une formation de sucre en partant de matières non sucrés (albumine) et entravent les réactions inflammatoires (SELYE), alors que les mineralcorticoides, également les hormones de l'écorce, qui provoquent une rétention aqueuse et des chlorides ainsi qu'une perte du chlorure de potassium, favorisent et augmentent les réactions inflammatoires. Le Cortison et í'Hydrocortison sont des substances qui ont principalement un effet glucocorticoide ou d'antiphlogose. A ce point, il faut encore faire mention d'une autre hormone, isolée dans le lobe antérieure de l'hypophyse qui active la formation d'hormones corticales de la surrénale: c'est Phormone adrenocorticotrope ACTH. Le cortison, l'hydrocortison et l'ACTH augmentent la teneur en sucre du sang.

L'hormone adrenocorticotrope du lobe antérieure de Phypophyse (ACTH) et les hormones susmentionnées de la zone corticale de la surrénale jouent, d'après les recherches de SELYE et autres dans des conditions physiologiques et pathologiques, un grand rôle, parti culiërement dans l'autodéfense non-spécifique contre des infections de toutes sortes et dans l'adaptation du corps aux effets des maladies, du froid, de la chaleur, des radiations de rayons X et autres agents nocifs. Je ne.peux ici qu'indiquer en passant que l'ACTH et le Cortison sont employés avec de bons résultats thérapeutiques dans diverses maladies de l'oreille, du nez, du larynx et de l'oesophage, comme par exemple dans des corrosions ou des brúlures de l'oesophage, dans de graves maladies allergiques, dans l'opération de l'Otospongiose pour empêcher une formation osseuse dans l'ouverture de Parche horizontale (J. MAYER et J. GLANINGER). KNICK, TILLING et SEVERIN ramènent l'effet du traitement à l'insuline des maladies allergiques à une production d'ACTH provoquée par l'hypoglucémie.

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